Les fiduciaires ont été soumises à de grands changements. On peut même dire qu’un petit séisme a secoué le secteur en matière de digitalisation, amorcé notamment par les contraintes liées à la période COVID.
Les changements sont donc nombreux et demandent du temps pour les différentes parties prenantes : direction, collaborateurs et clients. Beaucoup ont encore des difficultés à se faire à cette idée qui implique un changement de mentalité, de méthode de travail et parfois d’outils. Ils ont ainsi du mal à se projeter ou à progresser par étapes dans ce process qui peut parfois s’avérer complexe.
Il semble parfois plus facile de rester dans sa zone de confort et de laisser les choses comme elles sont… Néanmoins, vous prenez le risque de vous bercer d’illusions et de prendre conscience a posteriori, que le tournant a été pris trop tard. Cela a d’ailleurs souvent des conséquences importantes. Notamment la perte de clients par manque d’informations & d’évolution.
Le client peut à tout moment lui aussi se réveiller. Suite à un besoin ponctuel par exemple, après une discussion avec une personne de confiance, après avoir fait des recherches, etc. Si il ne semble pas avoir été mis au courant de la possibilité d’évoluer avec vous vers une collaboration digitale; il risque :
- au mieux, de vous en faire la remarque,
- au pire d’aller chez un confrère qui lui est déjà digitalisé. Le temps c’est de l’argent, et une fois qu’il aura cette idée en tête, il voudra qu’elle soit applicable rapidement ! Alors autant s’y préparer et éviter des conséquences fâcheuses.
La transformation digitale en fiduciaire demande du temps & de la préparation, il faut donc anticiper les choses et s’y préparer en amont pour pouvoir réagir rapidement. Pour ainsi offrir un service optimal à ses clients et mettre en avant son expertise.
Les aspects de gestion interne étant bien souvent bousculés, on voit également que les comptables freinent parfois leur engouement personnel par crainte d’un retour négatif de leurs clients et/ou de leurs collaborateurs.
Ils ont “peur” :
- de l’investissement pour la fiduciaire & son client,
- des retours négatifs d’une clientèle qui préfèreraient bien souvent conserver ses habitudes,
- de l’impact que cela pourrait avoir sur leurs collaborateurs,
- par méconnaissance des technologies disponibles et de leur utilisation